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Crédit immobilier et taux : à quoi s’attendre pour la fin de l’année ?

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Charlotte
Mis à jour le 10 septembre 2024
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Alors que la rentrée bat son plein et que l'impatience grandit autour de la formation du gouvernement par notre nouveau Premier ministre, Michel Barnier, les taux immobiliers poursuivent leur descente. Mais avec la conjoncture actuelle, que peut-on vraiment attendre dans les mois à venir ? Pretto vous éclaire.

Entre incertitude et espoir

Après un début d'été marqué par l'instabilité politique, les marchés financiers semblent avoir retrouvé un certain calme. La crainte d'un gouvernement mettant en œuvre une politique économique radicale, assortie d'un programme économique radical, s'est quelque peu estompée.

Après une période d'incertitude, Emmanuel Macron a enfin dévoilé son Premier ministre, Michel Barnier, déjà très attendu par les professionnels de l'immobilier. Il semblerait en tout cas que sa nomination soit perçue favorablement par les marchés même si les attentes sont élevées. On se rappelle de sa promesse de campagne lorsqu'il briguait l'investiture LR pour la présidentielle de 2022 avec sa proposition de “plan pour relancer massivement la construction de logements”. Sa feuille de route est ambitieuse, mais le secteur attend qu'il soit à la hauteur des défis qui l'attendent.

En parallèle, une baisse des taux directeurs lors de la prochaine réunion de la Banque Centrale Européenne, prévue le 12 septembre semble de plus en plus probable. Si elle se confirme, cette décision pourrait entraîner une nouvelle baisse des taux immobiliers, une nouvelle qui serait accueillie avec enthousiasme par les futurs acquéreurs et les professionnels du secteur immobilier.

Entre le recul des taux des crédits, la baisse des prix de l’immobilier et la hausse des salaires, les emprunteurs sont aujourd’hui dans une bien meilleure situation que fin 2023. Une fenêtre d’opportunité claire existe en cette fin d’année avant que les prix ne repartent probablement à la hausse.

Pierre Chapon, co-fondateur & CEO Pretto, septembre 2024.

Des banques enclines à prêter, des Français rassurés

Les banques se montrent plus enclines à prêter, affichant des grilles de taux en baisse. Chez Pretto, on anticipe que les taux des prêts sur 20 ans pourraient approcher les 3 à 3,30% d'ici la fin de l'année, en ligne avec les projections faites en début d’année. Si vous avez un projet d'achat, c'est le moment idéal pour évaluer votre capacité d'emprunt.
Cette stabilisation des taux redonne un peu d'air aux Français, améliorant leur capacité d'emprunt, même si on reste loin de la situation pré-crise. L'heure est encore à la négociation, mais l'assouplissement de l'accès au crédit pourrait relancer la hausse des prix immobiliers. Une bonne nouvelle pour les vendeurs attentistes, à condition qu'ils soient eux-mêmes en mesure de racheter.
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Quelle politique pour le logement ?

Une question persiste : peut-on vraiment espérer de grandes réformes du logement de la part d'un gouvernement "technique", si c'est bien l'option retenue par le président ? Le Gouvernement est conscient de l'urgence à réformer un secteur en souffrance “S’il est un secteur qu’il faut bien déverrouiller, c’est le logement” a rappelé le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal en janvier dernier.
Et il n'a pas tort, car la crise de l'immobilier est loin d'être résolue. Dans le secteur de la construction neuve, c'est la chute libre depuis 2022, et l'année 2023 n'a rien arrangé. En 2017, 437 200 logements collectifs et individuels ont été mis en chantier, un chiffre qui a chuté à 287 100 en 2023, selon les données du ministère de la Transition écologique publiées le 30 janvier. Malgré un léger rebond post-Covid en 2021, le nombre de programmes de construction continue de décliner chaque année. La crise touche tout le monde, y compris les étudiants, pour qui il manque 250 000 logements pour répondre aux besoins. En 2019, le gouvernement français annonçait un plan pour construire 60 000 logements étudiants, mais seule la moitié a vu le jour.

Malgré une multitude d'idées sur la table, la question reste en suspens. Le nouveau Gouvernement, dont la formation se fait attendre, devra impérativement passer à l'action avec des mesures concrètes pour relancer le secteur. En attendant, les perspectives de baisse des taux apportent un vent d’optimisme aussi bien chez les acheteurs que les vendeurs.

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