Comment négocier un bien : une affaire de ronds et d’émotions
Acquéreurs : de l'état général aux énergies globales
Depuis une dizaine d’années, la demande de logement se trouve plus abondante que l’offre disponible. Après un marché très fluide en 2020, où les biens partaient comme des petits pains sous l’effet Covid, l’inflation est venue compliquer l'accès à la propriété. Entre la hausse des taux et la réticence de la part des vendeurs à baisser le prix des biens, une bonne approche de la négociation est plus que bienvenue dans un marché de l’immobilier stagnant. Pour autant, une vente ne tient pas à grand-chose. Voici les 4 grands principes observés.
L’état général du bien. Quand vous avez trouvé votre coup de cœur, bien s’attarder sur l’état général du bien est primordial. Que ce soit une maison ou un appartement, l’idée est de se projeter sur les 5 prochaines années pour anticiper les potentielles dépenses de travaux et d'aménagement (toiture, façade). Il est toujours utile de se faire accompagner par un agent immobilier (qui ne soit pas véreux) ou d’un entrepreneur (tout aussi honnête) pour évaluer au mieux les conditions du logement. Le prix au m2 peut baisser selon les travaux jugés nécessaires à son optimisation.
C’est pourquoi après avoir étudié les différentes problématiques de nos clients, les équipes Pretto ont développé une attestation de financement certifiée pour mettre toutes les chances de votre côté.
Toujours intégrer les dépenses complémentaires à savoir les frais d’agence et de notaire mais aussi le montant des charges de copropriété ou de la taxe foncière à votre demande de prêt. Dans certains cas de copropriétés, les charges peuvent s’élever jusqu’à 300€ par mois.
Les énergies humaines. “Il ne faut pas oublier que finalement nous sommes des humains et une bonne partie de la vente tient dans les bonnes énergies entre les différentes parties” explique Christopher Cario, agent immobilier depuis 17 ans. In fine le projet d’achat est un projet de vie au cours duquel des histoires se rencontrent dans des espaces et des volumes. Si des ventes se concluent sur de l’émotionnel, gardez en tête qu’une vente peut être refusée pour les mêmes raisons… Bon, on ne peut pas plaire à tout le monde.
Par ailleurs, pour éviter de braquer un vendeur, Christopher Cario déconseille de commencer par une offre trop basse afin de permettre de lancer la conversation. Par exemple, si un bien est à 300 000€ et que vous faites une proposition à 250 000€, cela peut vous porter préjudice. En revanche, en faisant une offre à 280 000€ la négociation a plus de chance de s’ouvrir (classique).
"Pour ne pas passer à côté d’un bien, si vous avez les moyens de vos envies et que vous avez un coup de cœur, inutile de chercher à comprendre et foncez. Surtout lorsqu’il s'agit d’une résidence principale, au final négocier pour quelques milliers d’euros ne modifiera votre mensualité de remboursement de votre crédit que de quelques dizaines d’euros…” souligne Christopher Cario.
Claire et rassurante, elle présente les infos clés attendues par le vendeur.
Vendeurs : mieux vaut prévenir que guérir
La clé pour bien défendre son bien au mieux : c’est de ne laisser aucun levier de négociation en s’assurant par exemple, que les travaux et autres bricoles d’amélioration ont été faits. C’est en maximisant votre bien que vous n’aurez pas besoin d’entrer dans la négociation. Et bien sûr, ne laissez jamais croire que vous êtes pressé de vendre votre bien, autrement l’acquéreur y verra une jolie opportunité pour faire baisser le prix de vente.