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Rester locataire ou devenir proprio en 2024, que faire ?

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Charlotte
Rédigé le 19 février 2024
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Nouvelle année, nouveau projet ! En 2023, vous n'avez pas encore sauté le pas. En 2024, vous êtes sur le point de vous lancer, non sans quelques hésitations. Alors, cette année, vaut-il mieux rester locataire ou enfin devenir propriétaire ? Pretto vous aide à y voir plus clair.

Le ciel se dégage pour l’immobilier

Non, on ne devient pas météorologue chez Pretto. Cependant, il est vrai que 2024 s'annonce comme une bien meilleure année pour l'immobilier. Déjà, et cela ne vous a sûrement pas échappé, les taux se stabilisent - et mieux, ils baissent. Plus concrètement, on prévoit même que la barre des 3 % soit atteinte d'ici la fin de l'année. Pourquoi ? La compétition inévitable entre les banques pour proposer le meilleur taux va s'accentuer.
Naturellement, tout demeure sujet à évolution, mais on peut apercevoir quelques tendances. Qui dit stabilisation et baisse des taux, dit une capacité d’emprunt qui reprend des couleurs. Alors, quand on sait que la baisse de pouvoir d’achat entre mi-2022 et fin 2023 a été de -30 %, c'est plutôt réconfortant.
Mais ce n'est pas tout. Si les taux diminuent, cela permet non seulement de regagner en capacité d'emprunt, mais également à certains profils, qui se trouvaient auparavant dans l'impossibilité d'acheter (à moins d'un apport conséquent pour compenser les pertes), de réaliser leur projet de devenir propriétaire.

Une fenêtre d’opportunité à ne pas rater

L'année 2024 s'annonce donc riche en possibilités, surtout pour le premier semestre. Selon Charlotte, Experte Crédit chez Pretto depuis 3 ans et demi : "C'est le moment idéal pour acheter, et ce, pour plusieurs raisons", souligne-t-elle. "Déjà, parce que le prix des biens est bas." En effet, avec la hausse des taux et une demande d'achat moins élevée, les vendeurs commencent à s'adapter et à accepter la négociation. Charlotte explique : "Vous pouvez négocier le prix du bien et c’est intéressant car avec les taux qui se stabilisent, vous pouvez acheter un bien moins cher et avoir un taux à négocier."

La logique est simple : "Le prix du bien, on peut le négocier, le taux, on peut le faire racheter." Cependant, cette fenêtre d'opportunité ne durera pas éternellement, prévient Charlotte : "Quand les taux vont rebaisser, les prix vont réaugmenter et on va se retrouver dans une période où l’on va moins pouvoir négocier."

Alors quand est-ce qu’on se lance ? "Maintenant !" affirme-t-elle. "Il ne faut pas être dans une vision attentiste." Combien de temps cette période d'opportunité va-t-elle durer ? "Il y a une fenêtre qui va durer jusqu’à juin pour une raison simple. Il y a toute une partie du marché qui est attentiste parce que pendant un an et demi, les médias ont martelé sur tous les toits qu’on ne pouvait plus acheter."

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Alors, on s’appelle pour parler de votre projet ?

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Locataire VS proprio : la battle

La question fait l'objet de nombreux débats, suscitant des discussions enflammées. D'ailleurs, si vous avez envie de pimenter un repas de famille, amenez le sujet, vous êtes sûr de ne pas vous ennuyer. Mais, on ne peut pas garantir que l'ambiance restera calme… Alors, proprio ou locataire ?

1er round : "Être locataire, ça me permet d’être libre"

C'est souvent le premier argument de ceux qui ne sont pas fans de l'idée de devenir propriétaire. Certes, louer offre une certaine flexibilité, mais être propriétaire, c'est accéder à une liberté encore plus grande.

Vous voulez partir faire le tour du monde ? Locataire, la tâche est un peu plus compliquée sans l'approbation (parfois difficile) du propriétaire. Sinon, vous devez décamper et gérer un déménagement. Les propriétaires, eux, peuvent sous-louer sans avoir à consulter qui que ce soit.

Et si votre propriétaire souhaite récupérer son bien pour le louer pendant les JO…? Vous n'avez d'autre choix que de faire vos bagages et d'explorer de nouveaux horizons… Dommage !

Mais la liberté ne se borne pas à la possibilité de partir en voyage. Vous voulez faire des travaux pour avoir une cuisine ouverte ? En tant que locataire, c’est encore et toujours à votre propriétaire de décider. Ce qui n'est pas le cas si votre maison vous appartient.

Score : Locataire 0 - Proprio 1

2ème round : "Acheter sa résidence principale, ça coûte cher"

Oui, être propriétaire, ça a un coût et avec l'augmentation de l'apport demandé, certains profils ont été exclus, car ni eux ni leur entourage ne pouvaient leur apporter un coup de pouce. Mais au moins, votre argent ne file pas par la fenêtre comme avec les loyers. D’ailleurs, votre propriétaire peut décider du jour au lendemain d'augmenter le loyer, et vous, vous n'avez pas vraiment votre mot à dire sur le sujet (même si dans certaines zones, les loyers sont encadrés). En tant que propriétaire, peu importe l'inflation, vous versez toujours le même montant.
En cas d’imprévu ? Le proprio peut faire jouer la modulation en réduisant ses mensualités ou en reportant le paiement si nécessaire. Une flexibilité qui n’a pas de prix.

Reste que dans certaines villes, accéder à la propriété demeure compliqué. On pense notamment à Paris, où devenir l'heureux proprio de son 30 m2 chéri n'est pas à la portée de toutes les bourses, surtout quand on achète en solo. Du coup, match nul, 1 partout.

Score : Loc 1 - Proprio 2

3ème round : "Entretenir sa résidence principale ça coûte un bras"

On ne peut pas le nier, l’entretien est à votre charge et il coûte de l’argent. Mais au moins, vous avez le pouvoir d’améliorer vos conditions de vie. Eh oui, si vous louez une passoire thermique mais que le propriétaire n’a pas les moyens de faire les travaux… vous êtes coincés.

Les propriétaires peuvent toujours se faire aider, avec Ma Prime’Rénov par exemple !

Toutefois, on ne va pas se mentir, même avec des aides, la rénovation, ça a un coût. Qu'on n'a pas tous envie (ni les moyens) de mettre, surtout si on ne se voit pas rester très longtemps dans son logement. Sur cette manche, un point par tout.

Score : Loc 2 - Proprio 3

4ème round : "En louant, je ne laisse pas de dettes derrière moi"

Malheureusement, nul ne peut échapper à la faucheuse. Une fois qu'elle aura décidé de frapper, c'est un peu comme dans les Sims, vous n'aurez aucun contrôle sur la situation. Ce que vous pouvez contrôler, c'est l'héritage que vous laissez derrière vous.

En tant que propriétaire, vous avez la possibilité de léguer un patrimoine à vos proches. Une manière de laisser une empreinte durable. En revanche, si vous êtes locataire, le seul héritage que vous laisserez derrière vous se résume à l'épargne que vous aurez pu constituer (si épargne il y a).

Et même bien avant que cela n’arrive, une fois à la retraite, quand vous avez remboursé intégralement votre bien, la vie est plus simple sans mensualités de loyer, surtout si vos revenus sont amenés à baisser.

Score : Loc 2 - Proprio 4

Au final, être propriétaire ce n’est pas uniquement une assurance financière, c’est surtout une histoire de vie.

Des conditions qui facilitent l’accès à la propriété

En plus d’avoir de belles opportunités pour négocier le prix de votre futur chez-vous, il existe des prêts aidés qui facilitent davantage l'accession à la propriété ! De quoi parle-t-on ?

Le prêt à Taux Zéro (PTZ)

Prolongé jusqu'au 31 décembre 2027, le PTZ vous offre la possibilité de contracter un prêt à taux de 0%. Attention, il ne couvre pas la totalité de votre prêt, mais peut s'élever jusqu'à 50 % selon les profils. Ce dispositif s'applique à l'acquisition d'un logement neuf en zone tendue et d'un logement ancien nécessitant des travaux en zone détendue.

Le prêt à l’accession sociale (PAS)

Le PAS permet de financer 100 % du projet immobilier, mais les conditions d’accès sont plus contraignantes que pour le prêt conventionné, avec des plafonds de ressources fixés en fonction du foyer et du zonage géographique.

Le prêt Épargne Logement (PEL)

Pour bénéficier du PEL, vous devez avoir un plan épargne logement. Le PEL offre des taux d’emprunt plus avantageux avec une possibilité d’emprunt allant jusqu’à 92 000 euros, amortissable sur 2 à 15 ans.

Le prêt conventionné (PC)

Parmi tous les prêts aidés, celui-ci se distingue par son accessibilité, car il n'impose aucun plafond de revenus. Comment ça marche ? Il peut couvrir intégralement l'achat immobilier, ce qui en fait une option adaptée à la majorité des aspirants à la propriété.

Le prêt Action Logement

Auparavant « prêt employeur » ou « prêt patronal », ce dispositif vise à faciliter l'accès à la propriété pour les salariés. Il offre un taux fixe de 1,5 % et un montant oscillant entre 7 000 et 45 000 euros, plafonné à 40 % du coût total de l'opération. Attention, votre entreprise doit cotiser auprès d’Action Logement pour en bénéficier.

Le prêt locatif social (PLS)

Le Prêt Locatif Social (PLS), est très avantageux pour ceux qui veulent qui font de l’investissement locatif. Il permet de financer l'ensemble de l'opération à un faible taux d'intérêt.

1 % patronal

C'est un dispositif d'aide au logement financé par la PEEC, la Participation des Employeurs à l'Effort de Construction. Seuls les salariés des entreprises participant à la PEEC peuvent en bénéficier.

Il vise à aider les salariés dans divers aspects liés au logement, tels que la construction de logements, la facilitation de l'accès à la location ou à l'acquisition, ainsi que des projets de rénovation et de travaux.

Pas encore convaincu ?

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En 2024, vous achetez ! Mais entre la recherche du bien de vos rêves et les démarches pour le financement, tout semble un peu pesant. Heureusement, Pretto vous accompagne depuis la naissance de votre projet jusqu'à la signature chez le notaire. Finies les démarches administratives chronophages et la recherche interminable du meilleur taux : on s'occupe de tout.

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