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Changements du PTZ en 2025 : Ce que vous devez savoir

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Face à la crise du logement qui exige des réponses ambitieuses, le gouvernement prévoit d’améliorer les conditions du Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour 2025. Quels changements sont envisagés et quels en seront les impacts pour les futurs acheteurs ? Décryptage des mesures annoncées.

Un PTZ élargi en 2025

Le PTZ a fait couler beaucoup d’encre cette année, alimentant de nombreuses spéculations. Mais dans un contexte immobilier tendu, le gouvernement a décidé de le réformer pour soutenir l’accession à la propriété. Parmi les mesures phares du projet de loi de finances 2025, l’élargissement temporaire du PTZ à l’ensemble du territoire : une initiative pensée pour dynamiser le marché immobilier et faciliter l’achat de logements pour un plus grand nombre de ménages.

Ce n’est pas tout ! Un amendement au projet de loi de finances 2025 ouvre une nouvelle perspective pour les acheteurs : la possibilité d’utiliser le PTZ pour financer aussi bien des logements neufs en habitat collectif que des maisons individuelles, et ce, pendant trois ans.

L’objectif est clair : relancer la construction neuve tout en rendant l’accession à la propriété plus accessible. Depuis avril 2024, le PTZ était limité aux appartements neufs en zones tendues, excluant de fait de nombreuses familles des zones rurales et périurbaines. Avec cette nouvelle réforme, les ménages modestes auront enfin la possibilité d’envisager l’achat d’une maison neuve. “C’est une excellente nouvelle pour le logement neuf”, s’enthousiasme d’ailleurs Norbert Fanchon, président du groupe Gambetta.
Mais attention, le PTZ reste fidèle à ses fondamentaux : il est réservé aux primo-accédants respectant des plafonds de ressources et souhaitant acquérir leur résidence principale.

Des ajustements stratégiques pour les maisons et les appartements

Si le retour des maisons individuelles dans le dispositif est salué, il s’accompagne de distinctions avec les logements collectifs. Les maisons neuves seront financées à des quotités légèrement inférieures à celles des appartements. Selon un amendement, pour les ménages de la tranche 4 (les revenus les plus élevés), la part du PTZ sera réduite à 10 % pour les maisons, contre 20 % précédemment.

Ce différentiel vise à encourager la construction en habitat collectif, en ligne avec les objectifs environnementaux de lutte contre l’artificialisation des sols. Dans l’ancien, les règles restent inchangées : seuls les logements nécessitant des travaux de rénovation énergétique représentant au moins 25 % du coût total de l’opération restent éligibles au PTZ.

Quel avenir pour le PTZ ?

L’élargissement du PTZ est une bouffée d’air frais pour le marché immobilier, mais il soulève des interrogations sur le budget alloué et l’efficacité réelle du dispositif. Le président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles, Damien Hereng, souligne : “Un PTZ accessible sur tout le territoire, quelle que soit la forme de logement, est la réforme dont le secteur du logement neuf avait besoin pour se relancer”

Cependant, cet enthousiasme est tempéré par des inquiétudes sur les moyens financiers pour soutenir cette réforme. “Il faut que le budget évolue en conséquence, sinon ce sera un coup d’épée dans l’eau,” avertit Norbert Fanchon. Les professionnels réclament notamment le maintien des différés de remboursement, indispensables pour alléger la charge des primo-accédants.

De plus, le débat reste ouvert sur la pertinence de la date butoir fixée au 31 décembre 2027. Cette échéance, déjà inscrite dans la loi de finances 2024, pourrait limiter l’impact à long terme de ces amendements.

Avec ces mesures, le PTZ version 2025 s'annonce comme un levier pour faciliter l'accession à la propriété et répondre aux attentes des primo-accédants, tout en donnant un coup de pouce à un secteur immobilier en difficulté. Mais pour que cette réforme tienne ses promesses, il sera essentiel de garantir une mise en œuvre solide et un financement à la hauteur des ambitions affichées.

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